Publié le 1 mai 2025
U.S. Department of Health and Human Services
Washington, D.C. — Le ministère américain de la Santé et des Services sociaux, par l’intermédiaire du Bureau du secrétaire adjoint à la Santé et du Bureau des affaires démographiques, a publié une analyse complète des données probantes et des meilleures pratiques pour promouvoir la santé des enfants et des adolescents atteints de dysphorie de genre. Cette analyse, fondée sur une approche médicale fondée sur les preuves, révèle de sérieuses inquiétudes concernant les interventions médicales, telles que les bloqueurs de puberté, les hormones de « changement » de sexe et les interventions chirurgicales, qui visent à « changer » le sexe des enfants et des adolescents.
Cette analyse met en évidence un nombre croissant de données probantes indiquant des risques importants, notamment des dommages irréversibles comme l’infertilité, tout en constatant de très faibles preuves de leurs bénéfices. Cette faiblesse est un constat constant des revues systématiques de données probantes à travers le monde.
Elle comble également une lacune dans la littérature médicale et les revues de pratiques cliniques existantes concernant les aspects éthiques de la transition médicale pédiatrique. Le HHS estime que l’éthique médicale doit être au cœur de ce débat.
Parmi les contributeurs à cette revue figurent des médecins, des éthiciens médicaux et un méthodologiste. Représentant un large éventail de points de vue politiques, ils ont été choisis pour leur engagement envers les principes scientifiques.
« Notre devoir est de protéger les enfants de notre pays, et non de les exposer à des interventions médicales non prouvées et irréversibles », a déclaré le Dr Jay Bhattacharya, directeur du NIH. « Nous devons suivre les principes de la science, et non les programmes militants.»
Malgré la pression croissante en faveur de ces interventions médicales drastiques pour la jeunesse de notre pays, la revue est claire : les données scientifiques et probantes ne justifient pas leur utilisation, et les risques ne peuvent être ignorés.
Des chapitres de cette revue ont été soumis à une évaluation par les pairs avant publication, et une évaluation post-publication commencera dans les prochains jours, impliquant des parties prenantes aux perspectives différentes. Les noms des contributeurs à la revue ne sont pas rendus publics dans un premier temps, afin de préserver l’intégrité de ce processus.