Matt Walsh
What is an Woman un film de Matt Walsh et du Daily Wire. Il s’agit d’une production bien ficelée de 90 minutes d’interviews et de commentaires sur le thème de l’identité de genre. La question « Qu’est-ce qu’une femme » – et l’incapacité apparente des personnes hautement compétentes à y répondre – est proposée comme une porte d’entrée débouchant sur une controverse plus générale. Walsh rend un grand service en exposant l’incohérence des défenseurs et des militants du genre sous une forme facile à digérer. Et ils sont vraiment incohérents !
Walsh pose des questions simples de bon sens, qui découlent naturellement des affirmations et des croyances des partisans. Questions que toute personne poserait après avoir entendu la déclaration : « Une femme peut avoir un pénis ».
Mais les questions les surprennent. Ils ne supportent pas que quelqu’un remette en question leurs dogmes. Ils ne parviennent pas à donner des raisons valables. Ceci illustre la dynamique de ce monde, mais c’est aussi un avertissement pour ceux d’entre nous qui sont tentés de l’expliquer simplement, sans y réfléchir profondément.
Walsh montre qu’il s’agit aussi d’argent et de profit (Scott Newgent), mais aussi d’incohérence intellectuelle et de victoire du relativisme et du sentiment personnel (Trueman et Peterson). Mais que cela plaise ou non, et que cela corresponde ou non à votre vision du monde, il s’agit aussi de misogynie, de rôles de genre, de stéréotypes et de caricatures. Il s’agit de l’attirance qu’exercent ces éléments sur les êtres brisés, déracinés et confus.
Le montage d’ouverture est tout sauf une présentation cohérente et approfondie du problème. Cela semble même confirmer les problèmes trans: « Je n’aimais pas les choses féminines, donc je n’ai pas besoin d’être une fille, alors s’il vous plaît, coupez mes seins sains. » ou « Mon petit garçon aime les sirènes et les choses scintillantes. Donnez-lui des bloqueurs de puberté.
« Qu’est ce qu’une femme? vise la réalité, la vérité et la prédisposition, et implicitement la loi de la nature. Ne soyez pas dérouté par le décor étrange au début et à la fin du film. Walsh ne suggère pas que ce sont les couleurs rose (pour les filles), bleues (pour les garçons) ou la capacité à dévisser le couvercle d’un pot (réservée aux hommes) qui sont intégrées dans l’ordre naturel en tant que loi de la nature. En fait, c’est un antidote au mouvement trans, qui, d’une manière un peu bizarre, semble faire exactement cela.
(basé sur la critique de Amy Welborn)
Ci-dessous, deux extraits du film. Le premier du Dr. Michelle Forcier, doyenne de la Brown University Medical School. Walsh reprend son utilisation de l’expression « féminité attribuée à la naissance » et demande « si je vois une poule pondre des œufs et que je dis que c’est une femelle, ai-je attribué une femelle ? Ou suis-je simplement en train d’observer une réalité physique ? » A quoi Forcier répond inexplicablement : « Est-ce qu’un poulet a une identité de genre ? Est-ce qu’un poulet pleure? Un poulet se suicide-t-il ? Un poulet a un genre assigné, mais un poulet n’a pas d’identité de genre.
C’est hilarant, jusqu’à ce que vous vous souveniez qu’elle est un médecin qualifié – un professeur de pédiatrie. Elle devient lyrique sur les merveilles du blocage de la puberté avec Lupron, qu’elle qualifie de « réversible » (une affirmation sans preuves qui est de plus en plus attaquée). Elle esquive Walsh quand il lui demande si la drogue est la même que celle utilisée pour castrer chimiquement les délinquants sexuels (ce qui est le cas).
Le second extrait est une interview du Dr. Patrick Grzanska, professeur d’études féminines à l’Université du Tennessee. Lorsqu’on lui demande de définir « femme » – un mot qui apparaît pourtant dans l’intitulé de son diplôme – il répond en demandant pourquoi Walsh veut savoir. Walsh dit qu’il est intéressé par la vérité. Grzanska répond : « La vérité est profondément transphobe”.