LA DYSPHORIE DE GENRE - FAITS ET CHIFFRES
Normes de soins de la WPATH
Non recommandé comme pratique clinique
La WPATH (World Professional Association for Transgender Health) a rejeté le conseil psychologique comme traitement de l’incongruité entre le sexe perçu et le sexe biologique, affirmant que cette approche s’est avérée infructueuse et nuisible. Mais les preuves citées à l’appui de cette affirmation ont tendance à utiliser des rapports de cas datant de plus de quarante ans.
C’est pourquoi la psychothérapie a été largement abandonnée comme traitement de la dysphorie de genre. Mais la constatation que les personnes dysphoriques continuent à être confrontées à un lourd fardeau de maladies mentales, tant avant qu’après la transition, remet au premier plan la demande de services de santé mentale de qualité. De même, l’étude récemment corrigée de Bränström & Pachankis 2019, qui conclut que ni les hormones ni la chirurgie n’apportent de bénéfice en termes de santé mentale et de suicidalité à long terme, remet en question l’approche unilatérale de la thérapie d’affirmation positive.
Malgré ces résultats, les cliniques spécialisées dans le traitement des femmes, également en Flandre (UZ Gand), continuent de promouvoir les « Standards of Care » (WPATH SOCv8) comme traitement ultime. Cependant, il existe peu de preuves pour soutenir ces recommandations dans la pratique clinique.
Normes de soins WPATH 8
La huitième version des normes de soins (SOC8) a été publiée fin septembre. Ces nouvelles normes de soins ont rapidement été accueillies avec perplexité et consternation. Les enfants vulnérables ne sont pas protégés, les rédacteurs adhèrent à une vision idéologique, sans preuves à l’appui. Nous mentionnons brièvement les principales objections :
- Les normes promeuvent spécifiquement le modèle de soins affirmatif et continuent d’approuver largement les traitements médicaux (médicaments et chirurgie) pour les jeunes trans-identifiés, malgré le scepticisme scientifique croissant.
- WPATH recommande la médicalisation précoce comme fondamentale. Les limites d’âge ont été supprimées, les éloignant de leur responsabilité quant aux normes fondamentales de protection de l’enfance.
- La conclusion des revues systématiques indépendantes, qui évaluent les preuves des traitements affirmant le genre chez les jeunes comme étant de très faible qualité, est ignorée.
- Un chapitre sur l’éthique a été supprimé.
- L’eunuque a été inclus comme une nouvelle identité de genre, sans preuve convaincante de son existence.
- La détransition est mal comprise comme une expérience traumatisante.
Il convient également de noter que les organisations médicales américaines sont très vulnérables aux pressions commerciales, le système de santé américain étant basé sur le profit.