LA DYSPHORIE DE GENRE - FAITS ET CHIFFRES
L’épidémie de transition de genre
Temps de réflexion ou plus de cliniques de genre ?
Dans tous les pays du monde occidental, on constate une augmentation extrême du nombre de personnes qui s’inscrivent dans les cliniques spécialisées dans l’étude du genre. Par exemple, au Royaume-Uni, le nombre de cas est passé de 77 en 2009 à 2 590 en 2018. Cette tendance est également présente en Belgique. Le centre de sexologie et de genre de l’UZ Gent a reçu 694 inscriptions au cours des neuf premiers mois de cette année, ce qui est déjà plus qu’en 2020, qui était également une année record (source : De Zondag 10 octobre 2021).
Cela se justifie par la préoccupation et l’attention croissantes que suscitent les personnes transgenres. Certes, on ne peut nier que les médias, qui ne parlent que des histoires à succès, jouent un rôle important dans l’acceptation générale de l’histoire des transgenres, et des personnes qui cherchent une solution. La seule réponse à l’augmentation des listes d’attente est la création de nouvelles cliniques spécialisées dans les questions de genre.
Toutefois, on pourrait s’attendre à ce qu’un changement de cette ampleur, comme tout autre phénomène de santé (par exemple, l’augmentation du nombre de cancers ou de diabètes), nécessite une recherche et une compréhension de la cause. L’augmentation exponentielle du nombre d’adolescentes et de jeunes femmes adultes devrait à elle seule soulever des questions cruciales. Des questions telles que : pourquoi n’assistons-nous pas à un coming out proportionnel parmi les femmes d’âge moyen, et pourquoi s’agit-il maintenant principalement de femmes alors qu’il s’agissait auparavant d’hommes d’âge moyen ?
Nous savons aussi maintenant qu’elle est souvent accompagnée d’autres problèmes psychologiques (TOC, anxiété et dépression, etc.), alors pourquoi ne sont-ils pas pris au sérieux ? En outre, une étude a montré que le risque de suicide chez les personnes en transition est 19 fois plus élevé que dans la population générale. Il n’existe pas non plus de preuve que la transition favorise la santé mentale à long terme.
Dans un système de santé soutenu par la société, comment pouvons-nous continuer à justifier cela ? L’heure n’est-elle pas à la réflexion ? La mise en place de nouvelles cliniques spécialisées dans l’étude du genre causera des dommages irréparables et médicalisera encore plus de personnes, les privant ainsi des véritables soins qu’elles méritent.