Le Rapport Cass

avec un résumé des principales conclusions

Le rapport Cass (Angleterre, avril 2024) est le résultat d’un examen approfondi de quatre ans des soins prodigués aux enfants et aux jeunes au Royaume-Uni, mené par la Dr Hilary Cass et commandé par le NHS England (National Health Service). Ce rapport est extrêmement sévère car il montre que les soins aux mineurs souffrant de problèmes de genre ont été guidés par un activisme fondé sur l’idéologie plutôt que sur des données probantes. Cette idéologie suppose une soi-disant “identité de genre” basée sur un sentiment interne, connu uniquement par le jeune et qui ne doit donc pas être questionné ou approfondi. Or, les études montrent que la dysphorie de genre est généralement une phase transitoire, souvent associée à la neurodiversité, aux problèmes de santé mentale, aux traumatismes subis pendant l’enfance et à l’attirance pour le même sexe. Il n’existe pas de méthode fiable pour déterminer qui en sortira et qui n’en sortira pas. Il est donc contraire à l’éthique d’engager ces jeunes dans un parcours médical qui changera leur vie et causera des dommages irréversibles au développement du cerveau, à la fertilité, à la densité osseuse, à la santé mentale et au fonctionnement sexuel, entre autres.
Le rapport indique également clairement que la transition sociale – traiter l’enfant comme s’il était du sexe opposé – n’est pas une intervention neutre, car elle peut avoir des répercussions sur le fonctionnement psychologique et présente un risque important à long terme. Le discours sur le suicide – selon lequel la transition sauve la vie – a également été définitivement écarté.

Le rapport Cass recommande une refonte totale de la prise en charge des enfants et des jeunes ayant des problèmes de genre. Il affirme que ces jeunes méritent d’être traités avec les mêmes soins que les autres majeurs et non comme un projet distinct mené par des activistes cherchant à confirmer leur propre identité d’adulte et leur système de croyances.

L’étude note également que les problèmes ne se limitent pas aux moins de 18 ans, mais que le groupe des jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans est confronté à bon nombre des mêmes préoccupations et a besoin d’une protection similaire contre les pratiques non fondées sur des preuves. En outre, les plaintes de professionnels inquiets des cliniques pour adultes confirment que les adultes vulnérables ne recevaient pas de soins appropriés fondés sur des preuves. Entre-temps, le NHS England a dès lors déjà annoncé le lancement d’une étude de type Cass sur les cliniques pour adultes.

La valeur de ce rapport peut difficilement être surestimée et aura une résonance mondiale. Ce sera indéniablement un tournant dans le retour des soins d’affirmation de genre au bon sens.


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