De Standaard – Griet Vandermassen

Un groupe croissant de transsexuels regrettent leur transition de genre. Les jeunes qui sont en conflit avec leur identité se retrouvent trop vite entraînés vers une « aide » médicale irréversible.

Le nombre d’adolescents qui se présentent dans les cliniques spécialisées dans les questions de genre a augmenté de façon exponentielle au cours des 15 dernières années. Les cliniciens utilisent aujourd’hui une approche d' »affirmation du genre », en soutenant les patients dans leur identité perçue. Mais la plupart du temps, leur malaise avec leurs caractéristiques sexuelles n’a rien à voir avec le fait d’être trans. Leur dysphorie de genre a d’autres causes, qui ne sont pas suffisamment explorées. L’autisme saute aux yeux. Ainsi, environ la moitié de ces jeunes atteints de dysphorie de genre présentent des symptômes autistiques. Les troubles de l’anxiété et de l’humeur sont également particulièrement fréquents, tout comme les troubles alimentaires, les troubles compulsifs et les troubles de l’apprentissage. Parfois, le désir de transition découle d’un traumatisme, comme un abus sexuel.

Les risques et les conséquences des hormones « d’affirmation du genre » sont sérieux et effrayants : changements physiques irréversibles, infertilité, complications cardiovasculaires et dépendance médicale à vie n’en sont que quelques-uns. Et tout cela sans preuve scientifique de l’impact psychosocial et cognitif du traitement.

Pendant ce temps, dans tout le monde occidental, une résistance se trame contre ces erreurs médicales. Les partisans de la détransition s’unissent pour partager leurs expériences déchirantes et attirer l’attention sur leur existence.

Qu’est-ce qui a poussé ces jeunes gens à chercher leur salut dans une transition ? Les médias sociaux semblent déjà jouer un rôle important, les blogueurs populaires de You Tube qui vantent la transition comme un remède miracle. Une dynamique similaire est visible dans les groupes d’anorexie et de mutilation en ligne, où les filles s’encouragent mutuellement à s’automutiler et à devenir extrêmement maigres. Mais il y a cette grande différence : l’automutilation chez les filles nous alarme, alors que nous considérons la mutilation par les médecins comme un signe de progrès.

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