Pourquoi ce phénomène est-il poussé si loin ?
Les transsexuels reçoivent beaucoup d’attention positive de nos jours. Une jeune fille qui exprime soudainement, sans crier gare, des doutes sur son genre est immédiatement encouragée par les adultes à aller plus loin. En Flandre également. Des propositions législatives visant à aggraver ce phénomène sont en cours d’élaboration. Le nombre de jeunes filles qui veulent devenir transsexuelles en Flandre a augmenté ces dernières années. Une tendance qui est quelque peu en retard sur le monde anglo-saxon. Là-bas, cependant, plusieurs vies ont déjà été détruites et le groupe des ex-transsexuels qui éprouvent un profond regret s’agrandit.
Des dommages irréversibles
Ainsi, les filles se lancent très vite dans la chirurgie radicale : corsets de poitrine, bloqueurs de puberté, hormones, doubles mastectomies, constructions de pénis. Tous entrainent des problèmes spécifiques, tels que des côtes cassées, des tissus détruits au niveau des seins et des bras, des mamelons méconnaissables, une voix plus grave, une gêne physique pour les contacts intimes, la stérilité et toutes sortes de complications supplémentaires. La plupart de ces problèmes sont permanents. Y compris la voix basse. Cela se produit après seulement quelques semaines de traitement hormonal. Mais même la meilleure des chirurgies ne peut changer la nature de la biologie.
Les mensonges des transactivistes
La journaliste Abigail Shrier décrit la communauté des transactivistes comme un culte. Dès que tu y entres, un simple « like » sur la mauvaise personne peut mener à des discussions de grande envergure. Y circulent aussi plusieurs conseils de qualité douteuse. Par exemple, que toutes les opérations de transposition seraient réversibles. Ou que les transsexuels qui le regrettent par la suite n’ont jamais été vraiment transsexuels (et ne méritent donc pas d’être discutés). Et encore que vous pourriez mentir à vos parents sans problème (ou rompre complètement le contact s’ils sont trop réticents). En bref, rien ne doit arrêter votre transévolution. Pas même votre propre doute.
Aussi en Flandre ?
Est-ce que c’est aussi terrible en Flandre ? Le Transgender Infopunt conseille officiellement notre réseau de soins (via le CAW, Centrum Algemeen Welzijnswerk) et déclare : « WPATH se prononce explicitement contre toutes les exigences médicales pour la reconnaissance légale de l’identité de genre (par exemple, le diagnostic d’un médecin ou d’un psychologue, l’hormonothérapie, la stérilisation), qui constituent encore pour de nombreuses personnes transgenres un obstacle à la réaffectation légale du genre ». En cliquant dessus, on apprend que ce commandement s’applique également aux mineurs. Ils s’opposent même à toute période de « réflexion » prudente. Quiconque souhaite un changement de sexe officiel, quelle qu’en soit la raison, devrait pouvoir le faire immédiatement (et s’il change d’avis ?). Et qu’en est-il du changement de sexe médical ? Un contact m’a parlé d’une fille qui avait des pensées lesbiennes et a été immédiatement poussée par un psychiatre à devenir trans.
Comment protéger les jeunes du woke
Malheureusement, il faut partir du principe que de nombreuses institutions officielles, telles que les universités, les écoles et le secteur de la santé, adhèrent de plus en plus à l’idéologie woke. Alors préparez gentiment vos enfants à toutes sortes de propagande. Il est préférable de ne pas essayer de contrôler leurs pensées, mais de leur donner de bons arguments et de leur apprendre à avoir un esprit critique.
Woke s’étend davantage
La société ne doit-elle pas être très prudente vis-à-vis de telles interventions médicales non curatives et lourdes de conséquences ? Les transactivistes dépeignent chaque frein comme offensant, dangereux et répréhensible. Ils poussent certains jeunes à s’enfoncer encore plus profondément dans un monde malade de mensonges et d’abus. Le sexe et le genre ne restent qu’une expression hyperindividualiste de l’identité, au détriment de sa fonction biologique et sociale, qui est de créer la génération suivante.
Woke est un phénomène qui se niche de plus en plus profondément dans notre société, inlassablement. Y compris des adultes qui conseillent à des adolescents qui ont des problèmes temporaires d’identité de subir des opérations sexuelles. Même contre l’avis explicite de leurs parents. Il est difficile d’estimer à quel point l’épidémie de transsexualité chez un grand groupe de jeunes filles anglo-saxonnes s’est propagée dans notre région. Mais vous ne pouvez plus dire qu’il ne se passe rien. La façon dont le secteur des soins et les politiciens réagissent à cette situation est certainement inquiétante.
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Ndlr : L’ideologie woke (issu de l’anglais “éveillé”…aux injustices que subissent les minorités dans les pays occidentaux)